Le gouvernement de Tanzanie, par l'intermédiaire de son ministère de la Santé, du Développement communautaire, du Genre, des Personnes âgées et des Enfants (MoHCDGEC) et de l'administration régionale et locale du bureau du président, comprend l'importance d'utiliser des données et des informations stratégiques pour assurer une planification et une prise de décision efficaces en matière de prestation de services de santé. . Malgré cela, l'utilisation des données au sein du système de santé est limitée. Cela découle d'un manque de capacité à analyser les données des services de santé de routine, d'une mauvaise appréciation de la valeur de l'utilisation des données pour les politiques et les pratiques, et d'orientations peu claires sur l'analyse des données et les canaux de diffusion.

En réponse, le gouvernement a lancé l'initiative Tanzania Health Data Collaborative, qui a mis en évidence des lacunes spécifiques dans les données, notamment la duplication des efforts de collecte, la faiblesse de l'analyse et de l'utilisation et des investissements inefficaces dans les systèmes d'information sur la santé. Le Collaboratif a identifié un domaine prioritaire clé pour relever ces défis : le renforcement de l'évaluation nationale de la qualité des données (DQA). Cette priorité s'aligne sur l'orientation mondiale du PEPFAR sur les efforts de surveillance et de notification du VIH, selon laquelle tous les pays financés sont censés avoir une stratégie de qualité des données fondée sur des preuves.